dimanche 22 décembre 2019

SEINE et MARNE Communes de Saints, Jouarre , Coulommes et Mauperthuis





Bonnefoy : 
Désigne celui qui est digne de confiance, mais le nom peut éventuellement avoir aussi un sens religieux et avoir été utilisé comme nom de baptême. C'est dans le Forez que le nom est le plus répandu, mais on le rencontre dans de nombreuses régions. 

Variantes : Bonnefoi (07), Bonnefois (43), Bonnefoix (51, 58), Bonnefoie, Bonnefois. Source généanet .org



De 1530 à 2019, 15 générations

Durant prés de 400 ans et 11 générations, les Bonnefoy restent à deux heures à pied au sud, puis au nord, de Coulommiers.

Fermes de Barny, Le Mée, Limosin, Montanglaust, Les Loges, la Brosse.







 Sur 15 générations.
           Moyenne d'âge des 20 Bonnefoy les plus âgés :
                                      Homme : 71 ans Femme: 69 ans

          Moyenne d'âge des 60  Bonnefoy les plus âgés :
                                      H: 63 ans F : 65 ans






          

                              Carte de Cassini ( vers 1750 )





De 1530 à 1852, la famille Bonnefoy est recensée sur la commune de Mauperthuis et celle de St Augustin voisine .

Un Jean Bonnefoy né en 1530 à Mauperthuis, semble être le père du premier Abel . Des recherches complémentaires sont nécéssaires.














Photo prise en 1865 

Debout: 

Eugène Bonnefoy 1852 / 1909  Cultivateur à la Brosse - Jouarre
Alphonse Bonnefoy  1817 /1869  Cultivateur à Limosin puis à la Loge de Jouarre
Louis Adolphe Bonnefoy 1816  Cultivateur à Montenglaust ( Coulommiers )
Julien Bonnefoy 1814 / 1871  Huissier à Coulommiers

Assis:

Joseph Alphonse Bonnefoy  1817 /1869 Curé de Saints
Zénaïde Bonnefoy  1826 / 1881 Coulommiers
Henri Aimé Sassinot 1787 / 1881 Cultivateur La loge de Beautheil  
Clarisse Bonnefoy  1825 / 1900  Limosin mariée à Constant Sassinot
Louis Marie Bonnefoy  1811 / 1900 Curé à Etrepilly puis Vaucourtois 









Ces arbres généalogiques sont consultables 
par tous 
sur le site Généanet. 





Ferme de La Brosse à Jouarre 77

Eugène Marie  Bonnefoy 1852 / 1909  Cultivateur à la Brosse - Jouarre 

Edouard Bonnefoy 1881 / 1942  Cultivateur à la Brosse - Jouarre 



















                                                      Fernand et Alice Bonnefoy  1913  et 1970














Ferme de La Loge à Jouarre 77


Louis Eugène Bonnefoy 1819 /1888  Cultivateur à Limosin puis à la Loge de Jouarre 

Joseph Alphonse  Bonnefoy 1854 / 1921 Cultivateur à la Loge de Jouarre 

Marcel  Bonnefoy 1888 / 1918 Cultivateur à la Loge de Jouarre 









Georges ( casquette),  Paul, Alice et Clémence Maréchal à Brezolles Eure & Loire 









                                Entre Beautheil et Limosin 77






Louis  BONNEFOY est inconnu dans la généalogie actuelle. 
Louis était le fils de Louis Honoré Bonnefoy et Adélaïde Héloïse Lemaire demeurant à pressonay (Hameau de Beautheil) . Il avait une soeur jumelle Adélaïde Héloïse.

Né à Beautheil ( Saints ) le 13 avril 1873. Charretier, mobilisé durant la guerre de 14, il est décédé le 16 novembre 1915 à l'hôpital de Dôle ( Jura ) d'une bronchite. 
Il s'est marié à Saints le 15 juin 1901 avec Marie Emilienne Galoché










                               Henri Aimé Sassinot 1787 / 1881 Cultivateur à La loge de Beautheil  






La Loge de Beautheil à Saints 









Eglise de Saints   77


                                     Joseph Alphonse Bonnefoy  1817 /1869 Curé de Saints













                            Cimetière de Saints 77  ( 2019 )

Alexis BONNEFOY, issu d'une branche différente, n'est pas inclu dans la généalogie actuelle.dans la généalogie actuelle.
















                                      Ferme de Limosin


  Louis Bonnefoy 1776 / 1843  Cultivateur à Limosin
  
  Louis Adolphe Bonnefoy 1816/1888  Cultivateur à Limosin

  Louis Eugène Bonnefoy 1819 /1888  Cultivateur à Limosin puis à la Loge de Jouarre 
















                                             Eglise de St Augustin

Abel Bonnefoy 1555 /    Commune de Mauperthuis

Abel Bonnefoy 1584 /    Commune de Mauperthuis

Abel Bonnefoy 1605 /  1693  Commune de Mauperthuis

Barthélémy  Bonnefoy 1688  / 1747   Commune de Mauperthuis

Barthélémy  Bonnefoy 1715  / 1783   Commune de Mauperthuis


Barthélémy  Bonnefoy 1748  / 1783  Cultivateur à Barny- Commune de St Augustin

Louis  Bonnefoy 1775  / 1810  Cultivateur à Barny- Commune de St Augustin



























                                                                        1936




Alice Bonnefoy et sa belle-soeur Angèle Bonnefoy
Paul  , Thérèse, Jean, Roger.




                                 Début des années 20 - Villa Riva Bella - Corniche du Sénequet



                                   Ecrit par Paul Bonnefoy










                                          1969 ou 70
Avec ma femme, nous vivons une vie simple, n’ayant de soucis que ceux de la famille, pour l’instant, heureusement.

Je vais et je viens avec mes deux cannes. Heureusement, je conduis ma deux chevaux. Ma femme aime son jardin. Je l’y conduis, et ailleurs, là où nous avons besoin.




« Nous sommes en 1961, j’ai 77 ans… 


Nous sommes en 1969, exactement le 29 juillet, c'est juste pendant que les premiers cosmonautes Armstrong et … ont mis les pieds dans la lune, il leur reste à la quitter...


Avec ma femme, nous vivons
 une vie simple, n’ayant de soucis que ceux de la famille, pour l’instant, heureusement.

Je vais et je viens avec mes deux cannes. Heureusement, je conduis ma deux chevaux. Ma femme aime son jardin. Je l’y conduis, et ailleurs, là où nous avons besoin.

Quelle étrange idée me pousse à noter ce qui me vient à la mémoire de ma vie ! Non pas que j’envisage un gros intérêt pour ceux qui trouveront ces notes.

Il me semble que mon plus lointain souvenir se situe dans la ferme où je suis né, et où j’ai passé toute ma jeunesse jusqu’à l’âge de onze ans passés, date où je fus mis en pension à Lagny, comme mon frère.

Je me souviens, non des appartements anciens qui furent démolis et reconstruits, mais très bien avoir assisté à la démolition. Et puis, je vois encore mon père préparer quelque chose pour mettre sous la première pierre. Etaient-ce des médailles, des pièces de monnaie? Je ne puis préciser mais il y avait un papier roulé dans un tube aussi.

Quel âge pouvais-je avoir ? Sept ou huit ans ? Je me vois, alors qu’ayant abandonné la grange où nous avions du vivre pendant la reconstruction*, être grimpé pour atteindre l’ancienne horloge comtoise restée sans vie, dans sa boite en bois. J’arrivai à la démonter, ou plutôt en sortir quelques roues qui m’intéressèrent beaucoup, et que j’achevai d’abîmer. J’ai relaté ce fait, car mon père en parlait souvent par la suite, et disait que là fut le départ de ma vocation…

Un autre souvenir aussi, celui des allées et venues vers l’école d’Aulnoy où nous allions tous les jours pendant des années : mon père quelquefois, ma mère souvent, nous y conduisait en voiture : un quatre-roues, comme on appelait la voiture fromagère classique de la Brie.

Quand j’eus neuf ans, c’était en l’année de grande sécheresse 1893, j’eus un jour la grande surprise, un jour de marché, de voir le quatre-roues arriver avec une tête d’âne passant par la fenêtre. Mon père l’avait acheté trente francs à un cirque. Et depuis, attelée à une petite charrette anglaise, « Riquette » me portait à l’école… Cela durant deux ans : cinq kilomètres plus cinq kilomètres tous les jours…

Nous déjeûnions tous les jours à l’école ; la bonne Madame Garnier nous accueillait ainsi que sa fille. L’instituteur Mr Garnier, était aussi secrétaire de mairie, sonneur, chantre et bon jardinier ; son moyen de persuasion était la règle qu’il manoeuvrait avec une adresse souvent un peu brutale, sur le bout des doits ; mais c’était un fort brave homme, intelligent, très estimé, qui se donnait de la peine pour instruire et obtenir du résultat. J’obtins ainsi mon certificat d’études avec dispense à onze ans.

L’allée et le retour, chaque jour quel que soit le temps, l’hiver comme l’été, me laisse un grand souvenir ; l’été, je chantais souvent le long du chemin ; c’était quelquefois bien pénible l’hiver : j’avais des engelures ; la voiture était découverte, et Riquette n’était pas toujours docile. Elle avait des caprices et des prétentions, je n’avais pas toujours la force de la tenir. Si la voiture d’un boucher se trouvait devant, elle prétendait la dépasser, mais pas toujours sans incidents, et plus d’une fois, je fus projeté hors de la voiture, pour tomber assis sur la route ; alors l’équipage arrivait vite à la maison, causant de l’anxiété ! La voiture du garçon-boucher m’amenait sain et sauf !

Ayant obtenu une dispense et obtenu mon certificat d’études, je pus être mis en pension à Lagny chez les Frères, et entrer en Quatrième en 1895, et j’en sortis en 1899, ayant suivi et obtenu soit la première, soit l’une des trois premières places.

Depuis mon entrée, je voulais être horloger, et ma marraine, Madame Bouttier (Marguerite Legouay, dont la mère était une Lefebvre et la mère de celle-ci une Bilard, et qui fut la mère de Madeleine Libert), m’avait offert des livres d’horlogerie que je connaissais par cœur.

APPRENTISSAGE : 
Cluses, Chateau-Ponsac, Bordeaux, Bordeaux,Bernay, Dreux, Clermont..., Paris, Francfort, Londres. (ndlr)


Mon père se rendit sur place à Cluses. Il y passa la nuit, ce qui le résolut à ne pas m'y mettre et il me confia à Monsieur Caquereau où je fis trois ans d'apprentissage, puis, en 1902 , à Noël, j'arrivai à Chateau-Ponsac où Monsieur Sauton, venu avec sa brouette à 5 heures du matin, convoya ma malle jusqu'à la Grande Place où, chez lui, je partageai sa chambre. Grande, lui dans un angle, moi à l'opposé. Sa femme était infirme, toute recroquevillée pas des rhumatismes, malingre. J'étais chez un bon horloger, mais il réparait aussi l'armurerie, les articles de pêche, les cycles et machines à coudre ; et c'est là que je vis vendre et rouler les premières motos ou quadricycles.

J'y travaillais dix mois pour aller à Bordeaux chez Gar... 101, rue Ste Catherine où je travaillais en magasin pendant un an ; puis j'allai un mois chez le père Lepondré, qui travaillait pour des pièces spéciales. Finalement, je rentrais chez mes parents au bout d'une absence de deux ans. Un mois de repos, l'été 1904. Je trouvais une place à Bernay l'hiver ( sans feu ) puis à Dreux chez N... l'apprentissage du fils après la mort du père.

Là j'eus comme ami de Tréglodé, qui partit en Angleterre. Je résolus d'aller travailler l'hiver dans un atelier de Paris, chez Roy, rue du temple. Le travail pour les ….. d'entrer chez les Frères de Clermont, Retour à Paris a …. chez Liz... Je reprends la maison Boulat à Coutances en 1913. Je me marie à Alice Maréchal.


* La ferme de La Brosse a été occupée et gravement endommagée par les troupes prussienne lors de la guerre de 1870/71.
Ironie de l'histoire, La Brosse comme la ferme des Loges voisine, se situaient 1914, exactement dans le no man's land entre les troupes britanniques et allemandes .
















  

2018