Bonnefoy :
Désigne celui qui est digne de confiance, mais le nom peut éventuellement avoir aussi un sens religieux et avoir été utilisé comme nom de baptême. C'est dans le Forez que le nom est le plus répandu, mais on le rencontre dans de nombreuses régions.
Variantes : Bonnefoi (07), Bonnefois (43), Bonnefoix (51, 58), Bonnefoie, Bonnefois. Source généanet .org
Variantes : Bonnefoi (07), Bonnefois (43), Bonnefoix (51, 58), Bonnefoie, Bonnefois. Source généanet .org
De 1530 à 2019, 15 générations .
Durant prés de 400 ans et 11 générations, les Bonnefoy restent à deux heures à pied au sud, puis au nord, de Coulommiers.
Fermes de Barny, Le Mée, Limosin, Montanglaust, Les Loges, la Brosse.
Sur 15 générations.
Moyenne d'âge des 20 Bonnefoy les plus âgés :
Homme : 71 ans Femme: 69 ans
Moyenne d'âge des 60 Bonnefoy les plus âgés :
H: 63 ans F : 65 ans
Carte de Cassini ( vers 1750 )
Un Jean Bonnefoy né en 1530 à Mauperthuis, semble être le père du premier Abel . Des recherches complémentaires sont nécéssaires.
Photo prise en 1865
Debout:
Eugène Bonnefoy 1852 / 1909 Cultivateur à la Brosse - Jouarre
Alphonse Bonnefoy 1817 /1869 Cultivateur à Limosin puis à la Loge de Jouarre
Louis Adolphe Bonnefoy 1816 Cultivateur à Montenglaust ( Coulommiers )
Julien Bonnefoy 1814 / 1871 Huissier à Coulommiers
Assis:
Joseph Alphonse Bonnefoy 1817 /1869 Curé de Saints
Zénaïde Bonnefoy 1826 / 1881 Coulommiers
Henri Aimé Sassinot 1787 / 1881 Cultivateur La loge de Beautheil
Clarisse Bonnefoy 1825 / 1900 Limosin mariée à Constant Sassinot
Louis Marie Bonnefoy 1811 / 1900 Curé à Etrepilly puis Vaucourtois
Ces arbres généalogiques sont consultables
par tous
sur le site Généanet.
Eugène Marie Bonnefoy 1852 / 1909 Cultivateur à la Brosse - Jouarre
Edouard Bonnefoy 1881 / 1942 Cultivateur à la Brosse - Jouarre
Fernand et Alice Bonnefoy 1913 et 1970
Ferme de La Loge à Jouarre 77
Louis Eugène Bonnefoy 1819 /1888 Cultivateur à Limosin puis à la Loge de Jouarre
Joseph Alphonse Bonnefoy 1854 / 1921 Cultivateur à la Loge de Jouarre
Marcel Bonnefoy 1888 / 1918 Cultivateur à la Loge de Jouarre
Georges ( casquette), Paul, Alice et Clémence Maréchal à Brezolles Eure & Loire
Entre Beautheil et Limosin 77
Louis était le fils de Louis Honoré Bonnefoy et Adélaïde Héloïse Lemaire demeurant à pressonay (Hameau de Beautheil) . Il avait une soeur jumelle Adélaïde Héloïse.
Né à Beautheil ( Saints ) le 13 avril 1873. Charretier, mobilisé durant la guerre de 14, il est décédé le 16 novembre 1915 à l'hôpital de Dôle ( Jura ) d'une bronchite.
Il s'est marié à Saints le 15 juin 1901 avec Marie Emilienne Galoché
Henri Aimé Sassinot 1787 / 1881 Cultivateur à La loge de Beautheil
La Loge de Beautheil à Saints
Eglise de Saints 77
Cimetière de Saints 77 ( 2019 )
Alexis BONNEFOY, issu d'une branche différente, n'est pas inclu dans la généalogie actuelle.dans la généalogie actuelle.
Ferme de Limosin
Louis Adolphe Bonnefoy 1816/1888 Cultivateur à Limosin
Louis Eugène Bonnefoy 1819 /1888 Cultivateur à Limosin puis à la Loge de Jouarre
Eglise de St Augustin
Abel Bonnefoy 1555 / Commune de Mauperthuis
Abel Bonnefoy 1584 / Commune de Mauperthuis
Abel Bonnefoy 1605 / 1693 Commune de Mauperthuis
Barthélémy Bonnefoy 1688 / 1747 Commune de Mauperthuis
Barthélémy Bonnefoy 1715 / 1783 Commune de Mauperthuis
Barthélémy Bonnefoy 1748 / 1783 Cultivateur à Barny- Commune de St Augustin
Louis Bonnefoy 1775 / 1810 Cultivateur à Barny- Commune de St Augustin
1936
Alice Bonnefoy et sa belle-soeur Angèle Bonnefoy
Paul , Thérèse, Jean, Roger.
Début des années 20 - Villa Riva Bella - Corniche du Sénequet
Ecrit par Paul Bonnefoy
1969 ou 70
Avec ma femme, nous vivons une vie simple, n’ayant de soucis que ceux de la famille, pour l’instant, heureusement.
Je vais et je viens avec mes deux cannes. Heureusement, je conduis ma deux chevaux. Ma femme aime son jardin. Je l’y conduis, et ailleurs, là où nous avons besoin.
« Nous sommes en 1961, j’ai 77 ans…
Nous
sommes en 1969, exactement le 29 juillet, c'est juste pendant que les
premiers cosmonautes Armstrong et … ont mis les pieds dans la lune,
il leur reste à la quitter...
Avec ma femme, nous vivons
une vie simple, n’ayant de soucis que ceux de la famille, pour l’instant, heureusement.
Je
vais et je viens avec mes deux cannes. Heureusement, je conduis ma
deux chevaux. Ma femme aime son jardin. Je l’y conduis, et
ailleurs, là où nous avons besoin.
Quelle
étrange idée me pousse à noter ce qui me vient à la mémoire de
ma vie ! Non pas que j’envisage un gros intérêt pour ceux
qui trouveront ces notes.
Il
me semble que mon plus lointain souvenir se situe dans la ferme où
je suis né, et où j’ai passé toute ma jeunesse jusqu’à l’âge
de onze ans passés, date où je fus mis en pension à Lagny, comme
mon frère.
Je
me souviens, non des appartements anciens qui furent démolis et
reconstruits, mais très bien avoir assisté à la démolition. Et
puis, je vois encore mon père préparer quelque chose pour mettre
sous la première pierre. Etaient-ce des médailles, des pièces de
monnaie? Je ne puis préciser mais il y avait un papier roulé dans
un tube aussi.
Quel
âge pouvais-je avoir ? Sept ou huit ans ? Je me vois,
alors qu’ayant abandonné la grange où nous avions du vivre
pendant la reconstruction*, être grimpé pour atteindre l’ancienne
horloge comtoise restée sans vie, dans sa boite en bois. J’arrivai
à la démonter, ou plutôt en sortir quelques roues qui
m’intéressèrent beaucoup, et que j’achevai d’abîmer. J’ai
relaté ce fait, car mon père en parlait souvent par la suite, et
disait que là fut le départ de ma vocation…
Un
autre souvenir aussi, celui des allées et venues vers l’école
d’Aulnoy où nous allions tous les jours pendant des années :
mon père quelquefois, ma mère souvent, nous y conduisait en
voiture : un quatre-roues, comme on appelait la voiture
fromagère classique de la Brie.
Quand j’eus neuf ans,
c’était en l’année de grande sécheresse 1893, j’eus un jour
la grande surprise, un jour de marché, de voir le quatre-roues
arriver avec une tête d’âne passant par la fenêtre. Mon père
l’avait acheté trente francs à un cirque. Et depuis, attelée à
une petite charrette anglaise, « Riquette » me portait à
l’école… Cela durant deux ans : cinq kilomètres plus cinq
kilomètres tous les jours…
Nous
déjeûnions tous les jours à l’école ; la bonne Madame
Garnier nous accueillait ainsi que sa fille. L’instituteur Mr
Garnier, était aussi secrétaire de mairie, sonneur, chantre et bon
jardinier ; son moyen de persuasion était la règle qu’il
manoeuvrait avec une adresse souvent un peu brutale, sur le bout des
doits ; mais c’était un fort brave homme, intelligent, très
estimé, qui se donnait de la peine pour instruire et obtenir du
résultat. J’obtins ainsi mon certificat d’études avec dispense
à onze ans.
L’allée
et le retour, chaque jour quel que soit le temps, l’hiver comme
l’été, me laisse un grand souvenir ; l’été, je chantais
souvent le long du chemin ; c’était quelquefois bien pénible
l’hiver : j’avais des engelures ; la voiture était
découverte, et Riquette n’était pas toujours docile. Elle avait
des caprices et des prétentions, je n’avais pas toujours la force
de la tenir. Si la voiture d’un boucher se trouvait devant, elle
prétendait la dépasser, mais pas toujours sans incidents, et plus
d’une fois, je fus projeté hors de la voiture, pour tomber assis
sur la route ; alors l’équipage arrivait vite à la maison,
causant de l’anxiété ! La voiture du garçon-boucher
m’amenait sain et sauf !
Ayant
obtenu une dispense et obtenu mon certificat d’études, je pus être
mis en pension à Lagny chez les Frères, et entrer en Quatrième en
1895, et j’en sortis en 1899, ayant suivi et obtenu soit la
première, soit l’une des trois premières places.
Depuis
mon entrée, je voulais être horloger, et ma marraine, Madame
Bouttier (Marguerite
Legouay, dont la mère était une Lefebvre et la mère de celle-ci
une Bilard, et qui fut la mère de Madeleine Libert), m’avait
offert des livres d’horlogerie que je connaissais par cœur.
APPRENTISSAGE :
Cluses, Chateau-Ponsac, Bordeaux, Bordeaux,Bernay, Dreux,
Clermont..., Paris, Francfort, Londres. (ndlr)
Mon
père se rendit sur place à Cluses. Il y passa la nuit, ce qui le
résolut à ne pas m'y mettre et il me confia à Monsieur Caquereau
où je fis trois ans d'apprentissage, puis, en 1902 , à Noël,
j'arrivai à Chateau-Ponsac où Monsieur Sauton, venu avec sa
brouette à 5 heures du matin, convoya ma malle jusqu'à la Grande
Place où, chez lui, je partageai sa chambre. Grande, lui dans un
angle, moi à l'opposé. Sa femme était infirme, toute
recroquevillée pas des rhumatismes, malingre. J'étais chez un bon
horloger, mais il réparait aussi l'armurerie, les articles de pêche,
les cycles et machines à coudre ; et c'est là que je vis
vendre et rouler les premières motos ou quadricycles.
J'y
travaillais dix mois pour aller à Bordeaux chez Gar... 101, rue Ste
Catherine où je travaillais en magasin pendant un an ; puis
j'allai un mois chez le père Lepondré, qui travaillait pour des
pièces spéciales. Finalement, je rentrais chez mes parents au bout
d'une absence de deux ans. Un mois de repos, l'été 1904. Je
trouvais une place à Bernay l'hiver ( sans feu ) puis à Dreux chez
N... l'apprentissage du fils après la mort du père.
Là
j'eus comme ami de Tréglodé, qui partit en Angleterre. Je résolus
d'aller travailler l'hiver dans un atelier de Paris, chez Roy, rue du
temple. Le travail pour les ….. d'entrer chez les Frères de
Clermont, Retour à Paris a …. chez Liz... Je reprends la maison
Boulat à Coutances en 1913. Je me marie à Alice Maréchal.
* La ferme de La Brosse a été
occupée et gravement endommagée par les troupes prussienne lors de
la guerre de 1870/71.
Ironie de l'histoire, La Brosse
comme la ferme des Loges voisine, se situaient 1914, exactement dans
le no man's land entre les troupes britanniques et allemandes .
2018
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