MERCI PONTOS :
"Nous gagnons le
TRESCO TROPHEE 2017 grâce à nos winchs Pontos (modèle Trimmer) !
En effet, nous
estimons gagner entre 10 et 20 secondes sur chaque virement de bord par rapport à nos
winchs précédents. Jamais plus notre vitesse ne "tombe" à
moins de 4 nœuds en sortie de virement et même, souvent 4.5 à 4.7 noeuds !
Compte tenu des faibles
écarts à l'arrivée, avec 34 virements de bords effectués durant la seule
première étape entre Morlaix et Guernesey, le temps gagné se chiffre entre 5 et 10 minutes soit la différence entre
la première et la troisième place."
Témoignage de Jan Legallet et Daniel Bonnefoy sur
le Sun Odyssey 40 "KARIBARIO"
EQUIPAGE :
Barre et stratégie : Jan Legallet
Tactique et navigation : Daniel Bonnefoy
Embraque et réglages : Maxime Cheron et Baba
Piano et pliage du spi : Jacques Chaignon
Grand-voile : Philippe Nadjar
N°2 : Jacques Lemains
N°1 : Florent Delacourt
MORLAIX
/ GUERNESEY
92 voiliers au départ,
79 milles au près,
34 virements de bord,
Temps de course: 13 h 59
mn.
CLASSEMENT:
1 Sun
Odyssey 40 : "Karibario ": Temps réel 13 h 59 mn Temps compensé : 12 h
30 mn
2 JPK 10.8 m "Glaz": Temps réel 13 h 11 mn Temps compensé
: 12 h 33 mn
3 J 111
: " J4F ": Temps
réel 13 h 10 mn Temps compensé : 12 h 52 mn
4 JPK 9.6
m "Cavok": Temps
réel 14 h 20 mn Temps compensé : 12 h 53 mn
5 Grand
Soleil 39 "Clezio": Temps
réel 13 h 57 mn Temps compensé : 13 h 00 mn
6 XP 38 "M.Kervran
": Temps réel 13 h
19 mn Temps compensé : 13 h 06 mn
7 J 122 "...": Temps réel 13 h 23 mn Temps compensé
: 13 h 10 mn
LE POINT DE VUE DU NAVIGATEUR:
Cette route est typique d'un exercice du
Cours de navigation des Glénans des années 70.
Avec une situation anticyclonique établie depuis quelques jours, la situation météo est compliquée. Nos fichiers vent Arôme nous indiquent du vent de 10 à 14 noeuds au 60° adonnant jusqu'au 88° et fraichissant à l'approche de Guernesey. En outre, le départ est donné à contre-courant durant 4 à 5 heures alors que le coefficient est de 88.
Avec une situation anticyclonique établie depuis quelques jours, la situation météo est compliquée. Nos fichiers vent Arôme nous indiquent du vent de 10 à 14 noeuds au 60° adonnant jusqu'au 88° et fraichissant à l'approche de Guernesey. En outre, le départ est donné à contre-courant durant 4 à 5 heures alors que le coefficient est de 88.
Dilemne:
Faut il laisser les Sept-Iles dans l'ouest en louvoyant de nuit au ras des cailloux de Trégastel et de Ploumanach?
Ou bien traverser dans le fort du courant entre les Sept iles et les Triagoz en faisant une route directe vers l'ouest de Guernesey?
La majorité des navigateurs n'envisagent que la première solution.
Faut il laisser les Sept-Iles dans l'ouest en louvoyant de nuit au ras des cailloux de Trégastel et de Ploumanach?
Ou bien traverser dans le fort du courant entre les Sept iles et les Triagoz en faisant une route directe vers l'ouest de Guernesey?
La majorité des navigateurs n'envisagent que la première solution.
Dans la
"grande" classe, nous avons du beau monde. A commencer par Armel Le
Cléach sur l'XP 38 "Maisons Kervran" mais aussi des J 111 et J 122,plusieurs JPK 9.6 et 10.80, des
Grand Soleil et un X 43 plus une dizaine de second couteau du type Sélection ou
JOD 35.
Le départ à
"l'anglaise" est donné à 19 h avec une jolie brise de 18 à 20 nœuds
fraichissant à 23 après le château du Taureau. Bien partis dans une force de
vent qu'affectionne notre Sun Odyssey 40, avec 7 équipiers au rappel, le XP 38 et le X 43 "Scillonia"
n'arrivent pas à nous passer au vent. A la bouée Stolvezen , nous partons bâbord
amure dans un clapot cassant comme la majorité de la flotte en direction des
roches de Primel. Cela nous surprend un peu de voir le "régional de
l'étape " Le Cléach tirer un bord
plus vers le large.
Notre Sun Odyssey 40
affectionne le louvoyage avec 20 noeuds de vent. Nous évaluons les routes des
uns et des autres ; les voiles rouges du XP 38 mais aussi, celles de
"Glaz" un JPK 10.8 m redoutable. Armel Le Cléach est dans ses eaux. Nous
aimerions le suivre mais il s'obstine à rester derrière nous, malgré son "gros" rating.
Après deux heures de régate, le XP 38 et le JPK 9.6 m toujours derrière.
Après deux heures de régate, le XP 38 et le JPK 9.6 m toujours derrière.
Après les "Chaises
de Primel", le vent mollit sérieusement, jusqu'à 8/10 noeuds. Nous
souffrons dans ces conditions.
Au gré des refusantes*, nous tirons des bords en jonglant avec quelques cailloux. En allant à terre, Le Cléach a trouvé une bande de vent et peut-être un même un contre-courant . Rapidement, il nous rattrape, puis nous double alors que la pénombre s'installe.
Au gré des refusantes*, nous tirons des bords en jonglant avec quelques cailloux. En allant à terre, Le Cléach a trouvé une bande de vent et peut-être un même un contre-courant . Rapidement, il nous rattrape, puis nous double alors que la pénombre s'installe.
A la nuit tombée, nous
louvoyons jusqu'à la bouée "Barr-ar-gall dans les roches du nord-ouest de
l'Ile Grande, du côté de Trébeurden. Nous approchons du plateau rocheux des
Elpeyo où j'ai l'intention de rester à l'abri du courant principal durant un
mille.
Malheureusement, au moment de virer, le feu rouge d'un voilier prioritaire qui s'obstine à rester à notre vent légèrement derrière nous nous en empêche.
Jacques et sa tablette...
Malheureusement, au moment de virer, le feu rouge d'un voilier prioritaire qui s'obstine à rester à notre vent légèrement derrière nous nous en empêche.
Depuis un moment, le
navigateur que je suis ruminais l'idée de faire un cap au nord en route directe
vers Guernesey en passant en plein courant contraire entre les Triagoz et les
Sept-Iles.
En effet, depuis le
départ, la direction du vent est de 20 à 30 ° plus à droite que ce qu'indique
nos champs de vent (Arôme) . Si cela se confirme, nous serons proche de la
route directe lorsque que le courant se renversera vers le sud-est à 2 h du
matin.
Dans le cas contraire, nous tirerons quelques milles bâbord dans le sud de Guernesey au plus fort du courant favorable. Le pari vaut d'être risqué et je n'ai aucune difficulté à convaincre notre skipper.
Dans le cas contraire, nous tirerons quelques milles bâbord dans le sud de Guernesey au plus fort du courant favorable. Le pari vaut d'être risqué et je n'ai aucune difficulté à convaincre notre skipper.
Il est minuit, si le
vent de 10 à 12 nœuds au 90° tient, nous devrions passer à deux milles de l'Ouest
des Sept-Iles.
Dans la nuit noire,
nous nous engageons dans la veine de courant principale portant à l'ouest ( 2,5
nds ). Un voilier à notre vent nous gène, nous sommes dans ses
"fumées". Nous faisons l'erreur de virer pour nous en dégager. La
trace sur Maxsea est catastrophique.
A l'ouest des
Sept-Iles, le courant est faible. Heureusement, car le vent tombe autour de 5 / 6
nœuds, toujours de l'est, voire de l'est sud-est
(105 °). Notre route fond devient franchement nord-ouest avec une dérive de 45
°.
Heureusement,
en le surveillant à l'AIS, nous constatons que notre concurrent le plus dangereux,
le JPK 10.8 Glaz , n'est pas au mieux du côté de Mean Ruz. Il fait route contre
le courant vers les Dervinis à 2,5 nœuds sur le fond ! Vers une heure du matin notre écart atteindra
10 milles !
Un
feu de poupe nous précède et s'éloigne dans la nuit; nous supposons qu'il
s'agit de "Sinequanon" une sorte de Class 40. Le vent revient enfin vers
le 100 / 105° à une dizaine de nœuds, puis de 12 à 14.
Les
six équipiers au rappel dans les filières s'ennuient un peu ; de temps à autre, une rare vague se
charge de les réveiller. Le navigateur et le barreur surveillent leurs 6
cadrans en permanence, à l'affut de la moindre modification: vitesse , anémomètre, cap, route fond, vitesse fond, route vraie,
vitesse et direction du courant. Les yeux balaient alternativement les cadrans
rouges.
cadran de gauche, direction et vitesse du courant ( en bas, cadran de gauche).
cadran de droite, cap compas et direction du vent.
La
visibilité est excellente dans cette nuit sans lune, la voie lactée illumine le
ciel ; une étoile filante disparaît de temps à autre, la Grande Ourse et Cassiopée
sont devant nous. Au loin, sans doute à 4 à 5 milles sur notre arrière tribord,
nous identifions 5 feux de voiliers. Le phare de Roches Douvres clignote dans
l'est.
Le
courant commence à diminuer et tourner par le sud ; la renverse est proche. A la
barre, Jan fulmine. Depuis deux heures, il n'arrive plus à dépasser les 6 nœuds
avec les 12 nœuds de vent que nous avons régulièrement. Il décide:
"On fait une marche arrière".
Florian et Philippe enroulent le génois et les 7 équipiers disponibles, debout sur le roof, poussent sur la bôme afin d'arrêter puis faire reculer les 8 tonnes de notre voilier.
"On fait une marche arrière".
Florian et Philippe enroulent le génois et les 7 équipiers disponibles, debout sur le roof, poussent sur la bôme afin d'arrêter puis faire reculer les 8 tonnes de notre voilier.
Nous
reprenons notre route mais à 6,5 / 6,7 nœuds cette fois. Manifestement, les
algues qui nous freinaient ont disparu.
Le
courant s'inverse progressivement vers le sud-est.
Curieusement,
sa rotation s'effectue par le sud, alors que les cartes de courant indiquent
une rotation dans le sens des aiguilles d'une montre !
Comme
notre "fichier vent" l'indique, le vent fraichît de 1 à 3 nœuds jusqu'autour de 15 noeuds, en
refusant au 80° toutefois. Grâce à l'inversion du courant, notre route fond
reste correcte. A 11 milles dans le sud-ouest des Hanois, afin de nous
recentrer vers la flotte, nous profitons d'une refusante relative pour renvoyer bâbord
amure durant deux milles dans la veine
de courant principale. Nous revirons tribord amure 20 mn après alors que
l'horizon s'éclaircit dans l'est.
Une
heure plus tard, à l'aube, nous profitons d'un nouveau refus pour nous recentrer
vers les voiles que nous devinons maintenant dans l'est. Un mille plus loin,
nous croisons devant un premier voilier que nous identifions comme étant le JPK
9.6 m "Cavok". Nous virons sous son vent. Progressivement, nous le
"sortons" puis l'écart grandit ( 30 minutes à l'arrivée).
Le
jour se lève, la pointe St Martin est en vue.
L'équipage passe de longues minutes à identifier les quelques voiles au loin à notre vent. Il y a là bas, probablement le J 111, le XP 38, Sinequanon, l'X 43 Scillonia, un ou deux JPK 10.8 m. Plusieurs d'entre eux nous doivent 5 mn par heure. Avec notre petit rating, nous commençons à imaginer que "cela sent bon" mais nous n'oublions pas que "c'est après la foire que l'on compte les bouses".
L'équipage passe de longues minutes à identifier les quelques voiles au loin à notre vent. Il y a là bas, probablement le J 111, le XP 38, Sinequanon, l'X 43 Scillonia, un ou deux JPK 10.8 m. Plusieurs d'entre eux nous doivent 5 mn par heure. Avec notre petit rating, nous commençons à imaginer que "cela sent bon" mais nous n'oublions pas que "c'est après la foire que l'on compte les bouses".
Bien
nous en a pris car, comme le redoutait Jan, un "tampon" important
nous attend juste après la pointe St Martin. Notre vitesse chute à 2 / 3 noeuds
et nous contraint à virer une 33 ième fois vers l'est à la recherche des risées
que nous apercevons à un demi mille.
Après
avoir souffert durant les deux derniers milles, nous franchissons la ligne
d'arrivée située dans l'est de Castle Cornet après 13 h 59 minutes et 44
secondes de course, 34 virements et en
temps réel à moins de 45 minutes des voiliers les plus rapides.
Petit
rating de la grande classe nous gagnons avec seulement 3 mn d'avance sur le JPK
10.80. A
noter que si nous avions été le "gros" rating des flammes blanches,
nous aurions aussi gagné devant le Dehler 33 de notre ami François Charles...
GUERNESEY /PERROS GUIRREC
52 milles
Coefficient 107
Seulement 20 à 25
voiliers classés.
7ième en temps réel,
1ier en temps compensé.
LE POINT DE VUE DU NAVIGATEUR:
Nos fichiers vent Arôme nous indiquent du
vent de 20 à 25 noeuds de sud-ouest au départ
adonnant en mollissant dans la matinée. En outre, le départ est donné à
contre-courant durant 3 heures alors que le coefficient est de 107, qui peut
occasionner des courants de 5 noeuds du coté de Roche-Douvres! Le choix de
route me semble évident, faire de l'ouest contre le courant le long de la côte,
puis plonger vers le sud sur le bord rapprochant à hauteur des Hanois .
La météo peu
engageante n'incite pas les voiliers à sortir de la marina de St Peter. Sur la ligne de
départ, sous le Castle Cornet, dans le Petit Russel, les rafales dépassent 25 nœuds.
Nous imaginons que le
vent de sud-ouest établi sera de 25 nœuds voire 30 une fois passé l'abri de la Pointe St Martin.
Aussi, nous décidons de sortir l'une de nos armes secrètes: la trinquette sur
étai volant.
Les départs des petites
classes s'enchainent toutes les huit minutes et, sur la plage avant, Baba, Florent
et Jacques rencontrent des difficultés pour la gréer. Le temps s'écoule. Au
signal préparatoire de notre classe, la
trinquette est enfin envoyée mais une écoute n'est pas passée dans le bon
filoir. Le coup de canon donné, nous sommes loin de la ligne que nous franchissons
avec près de deux minutes de retard..
Etonnamment, sous-toilés sous deux ris et trinquette, notre vitesse reste excellente autour
de 6,5 nœuds avec 20 nœuds de vent et des claques à 28. Devant nous, l'un des
Sun Fast 36 démâte. Le Cléach sur l'XP 38 est, lui aussi, parti en retard et
nous remonte facilement en longeant la côte à l'abri du courant contraire.
Nous larguons nos ris
devant la balise Longue Pierre, le vent étant finalement établi à seulement
20 / 22 nœuds. Comme beaucoup, nous allons tirer des bords courts dans les
cailloux de Jerbourg jusqu'à la pointe de la Moye.
Sur les hauts fonds de
Icart bay, la mer est cassante. Au gré des virements, nous croisons le Delph 32
et son grand génois; la plupart des "bons" bateaux de notre flotte
sont devant nous, certains assez loin.
Comme nous l'avions
prévu, nous virons cap vers le sud, à hauteur de la Pleinmont tower. Dans la
grande classe, seul le Cléach a choisi
de "monter" aussi haut dans l'ouest. En effet, le courant faiblit à
l'approche de la renverse. Il n'est pas fréquent de régater avec un coefficient de marée de 107 et il nous faut
anticiper des vitesses de courant de 4 à 5 noeuds portant vers le sud-est dans
un vent mollissant.
Comme c'était prévu
par les prévisions météo, ( Arôme, Windguru, Windfinder) , deux heures plus
tard, le vent faiblit à une quinzaine de nœuds et adonne. . Nous faisons
maintenant une route directe vers Perros Guirrec alors que nous passons à 4
milles dans l'ouest du phare des Roches
Douvres. Revenu du diable vauvert dans l'est, l'X 43, Scillonia nous rattrape.
Le XP 38 et le Rubin 41 sont devant nous à 1/2 mille. Derrière nous, le JPK
9.6 m envoie son code O. Il nous rattrape puis nous "dépose ". C'en
est trop pour Jan qui décide d'envoyer notre petit spi. Nous le doublons à
notre tour puis finalement, après avoir parcouru un mille trop près du vent,
nous continuons au "reaching" sous génois et "barber".
Deux milles plus tard, nous envoyons notre
grand spi et le navigateur s'intéresse de près à l'heure de la renverse des
courants vers l'est. Nous avons une heure de marge.
Encore faut il que le vent "tienne" jusqu'à l'arrivée.
Déjà, nous savons que ce sera difficile pour tous ceux qui n'ont pas fait d'ouest au départ et pour les "petits". L'ile Tomé se rapproche alors que le vent mollit de plus en plus, nous apercevons les premiers spi qui approchent de la ligne d'arrivée.
Encore faut il que le vent "tienne" jusqu'à l'arrivée.
Déjà, nous savons que ce sera difficile pour tous ceux qui n'ont pas fait d'ouest au départ et pour les "petits". L'ile Tomé se rapproche alors que le vent mollit de plus en plus, nous apercevons les premiers spi qui approchent de la ligne d'arrivée.
De fait, seulement une
vingtaine de voiliers franchiront la ligne d'arrivée, certains dans la nuit...
PERROS GUIRREC / BAIE DE MORLAIX
28 milles
Vent de secteur Est
faible.
1ier en temps
compensé.
LE POINT DE VUE DU NAVIGATEUR:
Le temps est orageux et le vent nul lors des
premiers départs donnés sous la pluie. C'est la course de tous les dangers pour
notre croiseur qui n'aime pas le vent de moins de 8 noeuds. D'autant plus que
la totalité de la course se fera au portant.
Après un départ au
près, sans pluie, avec seulement de 3 à 5 nœuds de vent, nous nous extirpons de la baie
de Perros en direction de Mean Ruz où nous envoyons le spi...
Impuissants, nous apercevons les spis de nos adversaires les plus légers s'éloigner. Tant bien que mal, nous restons devant le JPK 9.6 m. Loin devant, le XP 38 et le J 111 ont choisi le large alors que le vent adonne de 20 à 30° en fraichissant. A la bouée Stolvezen, nous accélérons franchement et apercevons les premiers encalminés après avoir passé le château du Taureau.
Impuissants, nous apercevons les spis de nos adversaires les plus légers s'éloigner. Tant bien que mal, nous restons devant le JPK 9.6 m. Loin devant, le XP 38 et le J 111 ont choisi le large alors que le vent adonne de 20 à 30° en fraichissant. A la bouée Stolvezen, nous accélérons franchement et apercevons les premiers encalminés après avoir passé le château du Taureau.
Nous les apercevons
grossir à vue d'oeil alors que notre groupe de voiliers arrive à 7 noeuds au reaching.
Cela "rigole" pour nous. Grâce à cette risée salvatrice, nous gagnerons
de nouveau en temps compensé, ce qui était tout à fait inespéré dans ces
conditions de vent.
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