mardi 26 juin 2012

TRANS NORMANDIE - Ouistreham -


samedi 23 juin 2012

EQUIPAGE :
Barre et stratégie : Jan Legallet
Tactique et navigation : Daniel Bonnefoy
Embraque et réglages: Yves German et Pierre Sellier
Coordinateur général : Bernard Arole
Piano et pliage du spi : Alain Marion de Procé &Jean Alain Saoul
Grand-voile : Yvan Poisson
N°2 : Pierre Yves
N°1 : André Sesboué

TRANS NORMANDIE - CCI  à Ouistreham - 65 milles-
24 voiliers ont participé à la  TRANS NORMANDIE - CCI dont le départ a été donné par beau temps le samedi 23 juin  à Ouistreham.

Dès le départ, à midi, par un vent faible et variable en force comme en direction, il fallait choisir le bon bord. Les voiliers locaux qui ont longé la plage en direction de Courseulles ont pris un avantage déterminant en trouvant une bande étroite de vent frais. Sur l’A 40  «Karibario », nous n’avons pas su deviner les subtilités locales et avons louvoyé péniblement entre de nombreuses » molles » jusqu’à Courseulles puis vers la bouée de Cussy, en face d’Omaha Beach. Avec difficulté, sous spi, nous ne sommes que trois voiliers à avoir réussi à la passer contre un  courant de 2 nœuds.

Après avoir essayé, en vain, pendant deux heures, de progresser vers l’est, nous avons été contraints de mouiller. Les petits ratings ont fait de même à proximité de la bouée et, après 4 heures de pétôle, le vent est revu de l’est alors qu’aucune prévision ne l’indiquait ! C’est ainsi qu’après 10 h de course, la flotte compacte reprenait un nouveau départ vers Arromanches. Seul, le Class Europe « Protocol » avait réussi à s’échapper dans le tout petit temps et possédait jusqu’à 4 milles d’avance !  Progressivement le vent tourne de de 120° et passe de l’est au sud-ouest et c’est sous spi, plein vent arrière, dans un vent fraichissant pour un bord rapide vers Le Havre.

Nous passons LH4 vers 2 h et entamons un louvoyage à 6.8 / 7 nœuds contre un courant fort par 18 nœuds de vent de sud-ouest. Aux abords de la ligne d’arrivée, surprise, dans la nuit, nous croisons juste derrière le premier en temps réel, « Protocol », à 4 h du matin.
Ensuite, nous avons goutés aux joies de Ouistreham : attente de l'ouverture de l'écluse, éclusage,  puis amarrage et …champagne! Nous nous sommes couchés à 7 h et la pluie a été quasiment continue durant la journée...

Une fois de plus, nous terminons en temps compensé derrière Le Class Europe « Protocol » et l’inévitable First Class 10 de service, eux même battu par des Sun Fast 32 et First 31.7. Compte tenu des circonstances de la régate, nous sommes fort satisfait de terminer 8ième alors que nous étions le gros rating de la flotte.

Un repas des équipages fort sympathique a été offert le dimanche soir par la Société des Régates de Caen – Ouistreham.

Lundi 25 juin 2012
Convoyage  Ouistreham - Granville - voilier de 40 pieds. Par petit temps, 130 milles en 20 h 15 soit 6.5 nœuds de moyenne.
6h 30  Départ de Ouistreham ( Ouistreham  -  St Vaast la Hougue - 41 milles)
St Vaast la Hougue -  St Hélier ( Jersey)  - 83 milles -
St Vaast la Hougue -  Granville  - 94 milles -

Raz de Barfleur et Raz Blanchard – est/ouest
Nous avons calculés notre route pour chercher le contre-courant favorable à partir de St Vaast ( 14 h) à partir de PM Cherbourg. Nous avons préféré louvoyer avec ce contre-courant plutôt que d’effecteur la route directe contre le courant.

A noter que, après la perche de La Jamette à Gatteville ( 15 h ) , en passant par la passe Hédouin au sud des bouées des Equets, du Rénier et des Pierres Noires, nous avons gagné près de 17 milles sur la route « normale » Avec un coeff. de 68, le courant y était favorable de 1.5 à 1.7 nœuds alors qu’il était contraire au large.

Nous avons retrouvé la route classique aux Pierres Noires au nord du cap Lévy à 9 milles de Gatteville alors que la renverse devient favorable. (PM +2 Cherbourg)

19 h  Goury : Passons à 300 m de la Foraine. 5.5 nœuds de courant (coeff.68). Quelques marmites, raz calme. 

Minuit : Courant contraire à partir de la Basse Jourdan dans l’est de Jersey ( 2.5 nœuds)
2 h 30  Arrivée à Granville après 20 h 15 de roue à une moyenne de 6.5 nœuds.

Si en partant de St Vaast à 14 h, notre destination avait été St Hélier, nous aurions mis 11 h en refoulant du courant contraire seulement de Gorey à la Jersey Violet et serions arrivés vers 1 h du matin.

IMPORTANT : Il existe des différences de une heure entre les cartes anglaises ( Maupas) et celles du SHOM. J’estime que celles du SHOM sont les meilleures.




lundi 11 juin 2012

HEREL CUP


Sam 9 juin
"Belle victoire de Jérome Desveaux sur La Nautique au trophée AD. Longtemps second derrière Ville de Donville les bains, La Nautique a fait la différence sur le dernier bord de près. Le vent ayant basculé à droite de plus de 10°, Karibario et Ville de Donville attaque logiquement la remontée sur la gauche tandis que La Nautique, une longueur derrière Donville, part au large ce qui ne manque pas de me surprendre. 
A terre le vent commence par refuser avant de ré-adonner tandis qu’au large La nautique profite d’un vent plus fort et plus à droite pour progresser avec le meilleure CMG réduisant sensiblement l’écart sur Karibario. 
Après réflexion, il apparaît que le vent ayant pris beaucoup de droite, l’angle avec la pointe du Roc du Roc devient trop ouvert pour retrouver l’effet de pointe que nous avions obtenu au cours du premier passage où il fallait vraiment aller chercher la courbure sous la pointe. 
En conclusion, on n’a jamais fini d’apprendre et c’est ce qui fait la beauté de notre sport !"
 Hervé  sur le site du Yacht Club

lundi 4 juin 2012

ROTARY CUP à St Malo










2 et 3 juin 2012

 Encore une belle régate pour les Granvillais !

EQUIPAGE :
Barre et stratégie : Jan Legallet
Tactique et navigation : Daniel Bonnefoy
Embraque et réglages: Cédric Bonnefoy et Charlotte .
Coordinateur général : Bernard Arole
Piano et pliage du spi : Nicolas Romero
Grand-voile : Yvan Poisson
N°2 : Abdel El Amrani
N°1 : André Sesboué

Version COMMUNICATION ou la bouteille à moitié pleine…

Décidément, régater chez les Malouins réussit bien à  « Banque Populaire - Kunkel palettes»

En effet, pour la troisième fois cette année, l’A40 de J.Legallet  a régaté entre St Malo et Jersey et a gagné la première manche de la régate du Rotary courue par un petit temps très agréable.

Lors du retour, dimanche, la brise était au rendez vous et les Granvillais ont pris rapidement la tête de la flotte. Malheureusement, en début d’après midi, le beau temps est revenu et  vent a fortement diminué à l’approche de St Malo alors que les voiliers plus petits ont bénéficié d’un vent soutenu qui revenait du nord-ouest. En effet, pour classer des voiliers de tailles différentes on utilise un coefficient qui permet de calculer un temps dit compensé afin d’égaliser les chances de tous.

Cela fonctionne bien quand le vent est identique pour tous, ce qui n'était pas le cas.... Ce coup du sort permet tout de même à l’A40  d’obtenir une troisième place au classement général.



Version INFORMATION ou la bouteille à moitié vide…

 Lors de la première manche courue par petit temps par l’ouest des Minquiers, Karibario a vite fait le trou contre les 5 autres voiliers dont un Arpège, un Sigma 33, un Feeling 416, Sun Odyssey 40. Seul l’A 35 de F.R.Carluer, avec un jeune équipage d’adolescent est resté au contact pour se rapprocher dans le petit temps qui régnait du coté de la Hinguette. Nous pensions qu’il nous battait d‘ une minute en temps compensé et cela a été une heureuse surprise que le comité de course nous attribue la victoire. D’autant plus que nous rendions jusqu’à 20 mn par heure à l’Arpège et 13 mn au Sigma…

Après une soirée dans un bon restaurant portugais, le MINO’S, nous prenons un départ à 11h par un vent d’ouest d’une vingtaine de nœuds. Dans le raz de Noirmont, contre courant au louvoyage, nous nous détachons en compagnie de l’A 35. Sous spi après la nord-ouest Minquiers en direction de Banchenou, celui-ci va aussi vite que nous, et son jeune équipage finit par revenir à notre contact grâce à son beau spi jaune.

Plein vent arrière, nous empannons de nombreuses fois des Buharats jusqu’à l’arrivée et, 15 à 60 mn après,  avons le déplaisir de voir descendre sous spi avec une belle brise de nord-ouest , en route directe, les petits ratings . Autant dire, que nous nous sommes donné bien du mal pour peu de résultat. D’autant plus, que le résultat du classement général est étonnant. En effet, nous sommes classés 3ième , ce qui est mathématiquement impossible.


vendredi 1 juin 2012

Halvard Mabire : régates inshore

"Malheureusement, les dernières séries de régates se couraient en équipage, et non en double comme pour les 2 étapes au large entre Charleston, New York et Newport. A l'issue de nos deuxième et troisième place dans ces étapes "offshore", il aurait été normalement assez aisé de conserver au moins notre place sur le podium, voir mieux.

Mais obtenir des bons résultats dans des petits parcours "inshore", en équipage de six, avec des bords très courts et des manoeuvres incessantes, suppose de disposer d'un équipage expérimenté et entrainé. Et justement, un équipage cohérent c'est bien ce qui nous a manqué sur Campagne de France. Ce n'est pas pour chercher des excuses, mais force est de constater que lorsque l'on est loin de ses bases et que l'on n'a pas les moyens de "shangaïer" ni de défrayer les professionnels qui vont bien, constituer un bon équipage tient un peu de la gageure.

Chaque poste est capital et si un seul des six membres du bord n'est pas au niveau, cela représente un handicap très sévère, car la réussite de chaque manoeuvre repose sur la cohérence de l'ensemble du Team, et non sur des adresses individuelles, même si celles ci sont parfois bien pratiques pour justement rattrapper de temps à autres les bourdes des "éléphants". 

C'est un peu comme si dans un orchestre symphonique tous les percussionnistes seraient systématiquement totalement à contre temps. C'est bien connu, si on inverse le "zim" et le "boum" de la cymballe et de la grosse caisse, cela ne ressemble plus à rien et l'on tombe dans le grotesque.

En général nous n'étions pas trop mal à la première marque, mais dès qu'il y avait une manoeuvre à faire nous ne faisions que perdre des places, et sur des parcours très courts, cela ne pardonne pas, car il y a bien peu de temps ou d'occasions pour pouvoirs espérer "se refaire". Ainsi nos résultats ne furent guère brillants, à l'exception de la dernière manche que nous finissons 3ème.

Au final, nous voici 2 bateaux à égalité de points pour la 3ème place au général. Dans ce cas on compare les résultats dans chaque manche et les 4 ridicules petites régates inshore ont donc pesé anormalement lourd dans la balance, par rapport aux deux longues manches au large, qui constituaient pourtant l'essentiel de cette AtlanticCup. Bref, comment perdre un podium ... "   Halvard Mabire